QMT x PCN: quoi faire en hiver pour atteindre ton objectif de trail?

 

Avec toute cette neige encore au sol, la période estivale te semble peut-être encore très lointaine! Pourtant, c’est maintenant LA meilleure période pour mettre toutes les chances de ton côté pour éviter une blessure à l’été. Voici 3 conseils de physiothérapeute PCN à mettre en pratique pour éviter les blessures et atteindre ton objectif QMT!

#1 – Optimise ta mécanique de course

Ce ne sera pas une surprise, la course est un sport de mouvements répétitifs! Droite, gauche, droite, gauche et hop on recommence! C’est pourquoi il est important d’avoir un bon contrôle moteur. Qu’est-ce que ça veut dire? C’est d’avoir un patron de course de meilleure qualité, plus efficace et plus économique au niveau de l’énergie dépensée. Au final, c’est de répartir les charges dans ton corps grâce au contrôle moteur. Comme lors d’un travail d’équipe, à plusieurs le travail se fait beaucoup mieux et plus facilement. L’hiver est donc le moment idéal pour travailler ton dynamisme de tes bras, renforcer les stabilisateurs de tes jambes et optimiser ta foulée de course afin de te préparer pour tes performances estivales!  Tu aimerais des conseils personnalisés? Profites de l’hiver pour faire évaluer ta biomécanique de course en clinique!

#2 – Évalue ta fatigue

La fatigue mentale est souvent sous-estimée, mais elle fait partie des plus grands facteurs de risque de blessure. Quand tu termines une grosse semaine au boulot ou que ta session d’examen est en cours, ce sont des périodes où l’on devrait se permettre d’avoir un entraînement plus modéré au niveau de l’intensité et du volume. Dans ces moments, nous sommes moins alertes aux variations de terrain, nos réactions sont moins aiguisées également pour enjamber un obstacle ou absorber un impact. Nous devenons alors plus à risque de se blesser. Notre conseil: si tu es fatigué, tu peux bouger mais un peu moins longtemps et un peu moins intensément, le temps de te permettre de bien récupérer! 

#3 – Prends soin de tes anciennes blessures

Savais-tu que tu as de 5 à 7 fois plus de chances de te blesser à nouveau au même endroit si tu as eu une blessure qui n’a pas été prise en charge? Deux raisons l’expliquent:

  • Tu as été blessé la saison dernière et tu ne ressens plus de douleurs. Avant de recommencer l’entraînement, as-tu identifié les causes de ta blessure avec un professionnel? C’est la première étape pour prévenir un retour de tes douleurs cette année.
  • Également, lorsqu’on est blessé, le corps prend des patrons de mouvement afin d’éviter une augmentation de la douleur. Par contre, cette nouvelle dynamique de mouvement entraîne parfois des diminutions de la mobilité articulaire de la zone blessée, du recrutement musculaire ou même de la proprioception (conscience du corps). Au final, ces compensations peuvent favoriser le retour de cette même blessure ou en créer une nouvelle! 

Alors nous te souhaitons un bon hiver et profites-en bien pour mettre en place de solide base pour la saison en sentiers qui arrive au pas de course 😉 ! 

Signé, tes professionnels de la course chez PCN

L’Ultra-Trail de l’île de Madère, nouvelle course partenaire du QMT

Le Québec Mega Trail a conclu une entente exclusive de trois ans avec la MIUT, située sur la magnifique île de Madère au Portugal. Grâce à ce nouveau partenariat, les vainqueurs masculins et féminins du QMT 110 et MIUT 115 auront la chance de traverser l’océan afin de participer à un échange et promouvoir leur sport à l’international. 

Cette nouvelle entente exclusive au Canada s’inscrit dans le développement des partenariats et de la reconnaissance du Québec Mega Trail à l’international et s’ajoute à celles déjà établies avec le Grand Raid de la Réunion et le Swiss Canyon Trail.  En plus de leur inscription, les athlètes sélectionnés se verront offrir gracieusement transport et hébergement. 

« Nous sommes honorés de conclure une autre entente exclusive au Canada avec l’un des plus beaux ultra-trails au monde.  Les deux courses sont reconnues à travers toute la communauté pour la qualité de leur organisation et c’est avec plaisir que nous pourrons le faire partager aux coureurs et coureuses portugais et canadiens. » – Jean Fortier, directeur général du QMT 

Pour Sidonio Freitas, directeur de course du MIUT, il s’agit d’une opportunité pour partager et découvrir les cultures réciproques : « C’est un grand plaisir de s’associer au QMT. Ce partenariat permettra à nos coureurs d’enrichir leur expérience à l’étranger. C’est aussi une excellente occasion d’échanger des connaissances entre les deux organisations. »

La 14e édition de la MIUT aura lieu le 22 avril prochain dans un décor d’une beauté inégalée et d’innombrables charmes et défis en plein milieu de l’océan atlantique. Les 3000 dossards de la course s’envolent en moins de 24 heures lors de l’ouverture des inscriptions depuis les quatre dernières années.  Créé en 2008, l’événement fait aujourd’hui partie des trails mythiques et s’est taillé une place de choix sur le circuit mondial avec son épreuve de 115 km et 7100 m de dénivelé positif. Le record de parcours est détenu par les américains Jim Walmsley (12h58) et Courtney Dauwalter (14h40).  Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site web officiel.

Le Québec Méga Trail séduit au-delà des frontières

Avec 15 pays représentés et plus de 100 coureurs étrangers dont de nombreux Américains au départ de ses différentes épreuves, le Québec Mega Trail a pris une réelle ampleur internationale. La promesse de grand sport et de luttes acharnées entre les coureurs québécois bien décidés à rester maîtres sur leurs sentiers, et leurs rivaux étrangers.

CANADA – RESTE DU MONDE

Cela pourrait être l’affiche d’une rencontre de gala. Ce sera celle de la plupart des courses du prochain Québec Méga Trail. Jamais depuis la création de l’épreuve, autant de coureurs internationaux ne s’étaient donné rendez-vous sur les sentiers québécois. Les États-Unis avec plus de 60 participants, la France avec 11 athlètes au départ dont certains venus de La Réunion, mais aussi l’Australie, la Chine, la Grande-Bretagne, le Maroc, le Mexique, le Pérou, la Norvège, la Suisse, l’Île Maurice, la Slovaquie ou encore la Tunisie seront au départ de l’une des courses du programme. « Nous sommes très heureux de constater que malgré la pandémie et toutes les contraintes liées aux déplacements, les coureurs internationaux seront nombreux sur les différentes courses du Québec Méga Trail », se réjouit Jean Fortier, directeur général de l’épreuve. « Nous connaissons une augmentation de 20% par rapport à la dernière édition. C’est une grande satisfaction ! Cela récompense tout l’investissement de l’équipe d’organisation. Cela montre aussi toute l’attractivité de nos épreuves et l’intérêt qu’elles suscitent pour tous les amoureux de la course en montagne. Tous ces coureurs venus du monde entier seront à coup sûr de très beaux ambassadeurs pour les prochaines années. »

Les coureurs canadiens bien décidés à rester maîtres « à la maison »

Sur le 100 miles (160 km), la seule épreuve linéaire de cette distance organisée au Québec, 16 athlètes internationaux viendront défier les coureurs québécois. Sur la liste des partants, quelques athlètes étrangers devraient offrir une belle adversité aux coureurs canadiens. « La lecture des listes de départ est très
excitante », constate Jean Fortier. « Dans toutes les courses, nous allons assister à de belles bagarres entre les coureurs locaux et ceux venus de l’étranger. Nous allons avoir un véritable spectacle. » Le Népalais Sangé Sherpa sera particulièrement observé. Installé dans les montagnes du Jura depuis de
nombreuses années, il affiche en effet un palmarès de premier plan avec une 3e place à l’Istria 100 by UTMB début avril en Croatie (168 km) et de multiples victoires en Suisse dont le Swisspeaks (170 km) en 2021. A suivre également, le Suisse Ramon Casanovas, vainqueur en août 2021 de l’Ultra Tour 220 du Grand Raid des Pyrénées (230 km, 13400 m D+). Face à cette armada internationale, les Canadiens présenteront également de sérieux atouts. Troisième du QMT 110 en 2019, Jean-François Cauchon aura à cœur de porter les couleurs québécoises. Vainqueur à deux reprises de la Transmartinique et l’Ultra Trail Harricana, ou encore 11e de l’Échappée Belle 2021 (148 km, 11225 m D+), l’ingénieur de 29 ans aura l’avantage d’évoluer sur son terrain. Marc-Antoine Forand ou encore
Julien Lachance seront également à suivre. Dans la course féminine, la Québécoise Anne Champagne partira avec l’étiquette de favorite. Détentrice du
record du Trail des Bourbons à la Réunion depuis 2019 (6e place au scratch en 17h34 pour 113 km et 6520 m D+), première du Québec Mega Trail 110 en 2019 (8e au scratch), elle est devenue à 28 ans, une des meilleures spécialistes au monde. Ses compatriotes Kelsey Hogan (3e de l’Ultra Trail Gaspesia 2019), Sylvie
Descoteaux ou encore Sandra Lafontaine voudront elles aussi briller.

De la lutte annoncée sur toutes les courses !

Les autres épreuves offriront également un grand spectacle. Sur le 110 km, les Réunionnais Christophe Camachetty et Sophie Blard, respectivement 11e et 3e féminine de la Diagonale des Fous à la Réunion, en octobre dernier (160 km, 9300 m D+), peuvent espérer l’emporter. Face à eux, Mylène Sansoucy, Laurie Girard, Gabriel Sanfaçon, Mike Néron devraient représenter les meilleures chances canadiennes. Le Norvégien Hans Kristian Smedsrød, troisième de l’Everest Trail Race 2019, et le Français Joey Bellanger, 4e sur L’Échappée Belle 2021 (80 km) seront à la lutte sur le QMT 80. Le QMT 50 promet également une belle lutte avec
notamment chez les femmes une bagarre entre les Canadiennes Katheryn Cochrane (l’ancienne triathlète de niveau mondial est tenante du titre), Maïka Lamoureux, Rachel Paquet, Sarah-Bergeron Larouche (1re de l’Ultra Trail Harricana 42 K en 2021) et la Sherbookoise Mélodie Gilbert, révélation 2021 (victoire sur le QMT 25 K), mais aussi l’Américaine Rachel Spaulding (1re en 2021 de la Hellgate 100K et de la Old Dominion 100 K). Du Canada ou du Reste du monde, quels seront les champions couronnés du QMT ?

Réponse du 30 juin au 3 juillet.

Desjardins devient partenaire du Québec Méga Trail

24 février 2022, Sainte-Anne-de-Beaupré – Le Québec Mega Trail est fier de s’associer à Desjardins qui devient présentateur officiel du QMT-15. L’épreuve réunira plus de 300 coureurs et coureuses le dimanche 3 juillet au Mont-Sainte-Anne.

Martin Leclerc, directeur général, Caisse Desjardins de La Côte-de-Beaupré commente : « Nous sommes heureux de nous associer au QMT. Cette initiative sportive contribue au dynamisme de notre région et c’est également pour cela que nous avons impliqués trois autres Caisses avec nous : L’île D’orléans, Chûtes Montmorency et Beauport. Tous ensemble, nous mettons de l’avant les valeurs coopératives de Desjardins en s’impliquant pour encourager une vie saine et active ! » 

« L’implication dans la communauté est une valeur que nos deux organisations partagent. En choisissant d’être présentateur du parcours de 15 km, Desjardins permettra de bonifier notre programme bénévole auquel nous tenons énormément mais aussi de promouvoir une distance accessible pour toutes et tous » mentionne Jean Fortier, directeur général du QMT.    

Au moment de publier ces lignes, tous les dossards de cette épreuve ont déjà trouvé preneur, démontrant la popularité de l’événement. Autant les participants que leurs accompagnateurs pourront vivre l’ambiance festive qui règne au bas des pentes du Mont-Sainte-Anne qui fait la renommée légendaire de la course. Le Québec Mega Trail fêtera sa dixième édition cette année en proposant des épreuves allant du 1 km au 160km dans des parcours magnifiques. Tous les détails sont disponibles au ultratrailcanada.com. 

45 Vertical : Nouveau défi de ski d’ascension au Mont-Sainte-Anne

26 novembre 2021, Sainte-Anne-de-Beaupré – Reporté en raison de la pandémie en 2020, le 45 Vertical présenté par le Québec Mega Trail se tiendra le 12 février prochain au Mont-Sainte-Anne. L’épreuve de ski d’ascension, sport hivernal en pleine explosion de popularité au Québec connu aussi sous les noms de ski touring, Ski-Mo ou randonnée alpine, promet aux participants un défi hors du commun. 

Présenté par le Québec Mega Trail, ce concept unique de ski d’ascension offrira un défi de taille pour tous les types de sportifs. Les athlètes devront récupérer quatre balises sur les huit placées en montagne, dans un temps maximum de cinq heures. L’épreuve peut être complétée en solo ou en équipe. « Comme les participants doivent sélectionner 4 des 8 balises à récupérer dans la montagne, chacun devra établir sa propre stratégie afin de choisir lesquelles leur permettront de compléter le défi dans les cinq heures prescrites. De plus, les skieurs descendent par la piste de leur choix. C’est ce côté original et novateur qui apporte un  challenge intéressant  » mentionne Jean Fortier, directeur général du QMT, organisateur de l’événement.  Le choix du Mont-Sainte-Anne pour tenir l’événement est tout naturel, l’organisation y tient sa populaire course estival depuis bientôt une dizaine d’années et la montagne offre un domaine skiable exceptionnel.

À  peine dévoilé, l’événement crée déjà l’engouement chez les adeptes et les skieurs d’ascension. Jimmy Gobeil (équipe Coureur Nordique) et Benoît Simard (Espresso Sports) ont confirmé leur présence, ce qui annonce une compétition relevée. D’autres noms seront confirmés sous peu, mais comme les places sont limitées, les intéressés doivent faire vite. Les places sont en vente dès maintenant sur le site Web du Québec Méga Trail au ultratrailcanada.com. Ceux qui s’inscriront d’ici le 15 décembre pourront bénéficier de rabais allant jusqu’à 50%. Également inclus au forfait, les participants sont conviés à participer à un 5 à 7 de clôture à l’Hôtel Delta Mont Sainte-Anne où un programme chaleureux les attend :  Petit goûter d’après-course, bonne bière, podiums et remise de prix de présence. 

Récit de course : Kim Gaudet au Grand Raid de la Réunion

Quelle course ! Quelle organisation ! Quelle aventure ! Je n’ai pas assez de mots pour décrire tout ce que j’ai vécu durant ces nombreuses heures dans les sentiers ! Je pars seule en direction de La Réunion samedi le 16 octobre. Ça me donne quelques jours pour me reposer du décalage horaire, qui est en avance de 8h sur le Québec. J’atterri à 8h00 lundi matin. L’air chaud ressentie à l’aéroport me fait du bien. L’affiche d’arrivée typique à l’aéroport de La Réunion me permet de réaliser que j’y suis vraiment. Des bénévoles du Grand Raid nous accueillent avec joie et enthousiasme à la sortie de l’aéroport pour nous souhaiter la bienvenue chez eux. Un petit présent d’arrivée nous est donné. Wow ! Quel bel accueil ! Direction Central Hôtel, avec ma petite Hyundai i10, où j’y suis très bien accueillie également ! Une grosse journée qui se termine tardivement. 

1ere journée rapidement entamée par la longue nuit de sommeil de 13h pour récupérer quelque peu du long voyage. Malgré cela, c’est le temps d’explorer des montagnes ! Je me sens encore fatiguée et mon efficacité à gérer cette exploration n’est pas à son top. Je décide d’aller au Piton Maido par la route et explorer le sentier à proximité. Je monte la route en lacet et réussis à aller voir le coucher de soleil au sommet à la course. Quelques km à peine. Un soleil flamboyant au-dessus des nuages demeure unique à mes yeux. 

Le jour 2 est levé. J’ai appris la veille que le Piton de la Fournaise présentait des activités sismiques avec un risque d’éruption imminent. Il est tout juste fermé au public alors j’opte pour aller balader au haut de son enclos. Me retrouver au-dessus des nuages offre cette sensation particulière de zénitude me permettant de m’imprégner de ce moment méditatif. J’admire les couleurs arc-en-ciel du soleil couchant. Je me sens vraiment bien. 

Déjà mercredi, jour 3, jour de remise des dossards. Je suis invitée à la Conférence de Presse de 10h du Grand Raid de La Réunion. La nouvelle organisation du Grand Raid y est présentée. Chaque directeur de course est animé face à l’amorce de l’événement 2021. C’est ensuite le tour des coureurs élites à être invités sur la scène. Des coureurs français et réunionnais y sont présentés. J’y fais partie en tant que canadienne. Je suis excitée d’être aux côtés de tous ces grands trailers. Je réussis à discuter avec Benoît Girondel et obtient une photo avec lui. Super sympathique, il aimerait bien voyager prochainement au Québec et même y faire une course. Je lui en ai venté quelques-unes dont principalement le 100 miles du QMT. Il a fait ma journée ! 

4e journée à la Réunion. La veille de la course, je déguste de la nourriture créole, explore une partie du Dos d’âne et décide d’aller à la plage de Boucan-Canot pour relaxer et analyser une dernière fois le parcours et faire de la visualisation. Je finis par la visite de la Vanilleraie étant fan de cet arôme succulent. Malheur, rendu à l’hôtel en voulant charger mes appareils électroniques je crois avoir laissé sans le savoir mon fil de charge de montre à la plage. Mais il fait nuit… Je retourne alors ma chambre et ma voiture à l’envers. Pas de fil. Des larmes commencent à couler. Je suis dans un lieu si grandiose, je m’en vais faire une course d’un niveau de difficulté intense et je n’aurai aucun repère de temps ni de distance. Je me senti soudainement très petite ! Je dois me rendre à l’évidence que je courrai sans ces repères rassurants. Naît alors l’idée d’aller m’acheter une montre à aiguille, pour au moins afficher le temps. Je me parle. Je me calme. Je me dis de garder confiance en moi. Du genre à tenter le tout pour le tout avant de déclarer forfait, je décide d’aller à la plage faire mes recherches, pas de fil. Je vais à la Vanilleraie, pas de fil. Je reviens donc à l’hôtel, avec la conviction que j’aurai tenté de le retrouver. Ça sera une course avec une montre à aiguille. Disons que ça bouleverse un « mindset ». Mais je me ressaisie rapidement.  

5e Journée. 22 octobre, vendredi matin de la course. M’étant couchée tard la veille avec l’aventure du fil de recharge, de St-Paul à Ste-Suzanne, je finalise mon sac d’hydratation et mon drop bag du 68e km à Deux-Bras. J’en aurai un 2e pour l’arrivée. C’est encore assez loin comme 1er drop bag maintenant que j’y réfléchis. Pour mettre en contexte, en Europe, cela peut paraître futile mais tu ne reçois pas d’épingle avec ton dossard. Je réalise ce matin-là que je n’ai pas d’épingle! Je me dis donc que je tenterais d’en trouver en cherchant une montre de fortune à St-Denis. En course, j’aime le jus de légume. Mais il n’y a pas de Garden Cocktail en Europe. En épicerie, j’ai réussi à trouver un gobelet de potage liquide au légume. Quel délice ! J’aurai ça dans mon drop bag. 13h30, je quitte l’hôtel avec mes 3 sacs. Puis, montre à aiguille achetée, un stress de moins. Mais toujours pas ces épingles. Je verrai sur le site de course. Pas le choix. Je marche jusqu’au Barachoix où se situe la navette de 14h30 direction Cilaos en passant par le Piton des neiges. C’est l’environnement le plus majestueux que j’ai vu de mes yeux ! Grandiose, féerique, cette nature nous reste sans mot ! Des routes en tête d’épingle (en voilà!), au nombre de 400, on zigzague au travers des flancs de montagne. Le chauffeur de bus est un vrai pilote. À ma droite, c’est le flanc de montagne. Les klaxons annoncent l’intention de prendre la courbe. C’est exigu comme route et les paysages sont époustouflants.  

Enfin rendus ! Ça y est, après 4h de bus. Le départ est dans 2h encore. Nous sommes dans un bâtiment à l’abri du vent et de la fraîcheur. Je fais un LIVE avec mon copain et avec mes amis Stephan et Audrey du Saguenay. Une idée leur vient, de chercher quelqu’un avec son fil de montre. Ce n’est pas fou ! Je suis entourée de gens qui vont courir longtemps, très longtemps. Assurément que quelqu’un d’entre eux aura son fil pour recharger sa montre. Après 2 essaies, je tombe sur un ! Ludovic Roussel, #5572! Je lui dis: Tu fais ma journée ! Je suis spontanée dans la vie et lui fais un « colleux » de remerciement ! J’ai encore du temps pour recharger ma montre qui est à 15%. Ah oui et personne n’a d’épingle… L’enclos de départ est ouvert, on doit s’approcher. Je suis supposée redonner le fil à Ludovic mais je ne le trouve pas. Ma montre est à 58%. Je me fais appeler pour prendre part à la ligne des élites. Je me sens mal de partir sans le lui remettre. Mais je ne peux rien y changer. Merde, mon dossard n’est toujours pas fixé sur mon devant de chandail. Ma mère m’avait donné un long bout de ficelle pour une potentielle corde à linge à l’hôtel qui n’a pas abouti. Je l’avais utilisé pour condenser la veste de pluie. J’allume que la corde servira à tenir mon dossard. Inhabituel pour moi de prendre un départ Élite, ça se bouscule dès le coup d’envoi. Un peu comme à la natation lors d’un triathlon. Je me dis, bon, ça ne durera pas trop longtemps. Je me souviens qu’une invitée au Podcast Pas sorti du bois en avait parlé. 

On commence par une route roulante précédant la montée du Piton des neiges. Dommage qu’il fasse noire car la vue des sentiers en lacets est supposément magnifique ! Les Réunionnais sont vraiment forts en monté. Moi, je monte à ma vitesse, sachant que nous n’en sommes qu’aux balbutiements de ce long ultra. Au premier ravito, je tourne à 2h17. Ça me satisfait puisque j’avais prédit près de 2h, ne sachant pas trop à quoi m’attendre comme sentier. Je me suis référée au temps qu’Elizabeth Cauchon avait fait il y a 2 ans pour m’aider à me repérer dans la course parce que c’est une des athlètes qui m’inspire beaucoup depuis mon 1er ultra. Ça m’encourage! Une belle descente technique m’attend, sachant que je me débrouille bien en « downhill », je réussis à dépasser près d’une centaine de coureurs et pas loin de cinq à huit filles. Je rencontre également un Réunionnais qui m’épargne un face à face avec un rocher. Fredo, super sympathique. Il connait bien les sentiers de son île mais c’est son 1er ultra, qu’il décide de faire au Grand Raid. Je me sens très efficace aux ravitos tant en rapidité et qu’en fluidité. Avant la 2e ascension, je suis maintenant 5e fille ! Wow ! C’est épatant ! Je cours selon mes sensations, confortable, je gère bien mon effort. On devait débuter la course avec notre chandail officiel du TDB jusqu’au 2e ravito. Et celui-ci est au sommet de cette deuxième montée. Je crois bien que j’aurais dû l’enlever avant. Malgré la nuit tombée, il fait une forte chaleur et peu de vent pour se rafraîchir. Je suis détrempée de sueur, ça dégoûte. Malgré mon hydratation, j’ai l’impression que je ne réussis pas à assimiler l’eau que je bois. Elle demeure dans mon estomac tout comme mes oranges. Mon sirop d’érable et mon gel sucré m’aident malgré tout à conserver cette énergie qui perdure. C’est la température de la fournaise qui ne veut pas descendre. Je le sens. Je m’éponge le visage d’eau fraîche constamment, je ralentie dans la longue monté. Il est trop tard. Je salive. Tsé ce signe qui vient avant de… Voilà.  

Malgré la conscience de cette chaleur insupportable, le coup de chaleur est apparu plus vite que je ne l’ai vu arriver. Je suis maintenant beaucoup plus à l’écoute de mon état de santé. J’étais à la fois triste, incertaine à savoir si j’allais aller mieux. J’avançais les yeux pleins d’eau… pleine d’optimisme car le désir de continuer d’avancer comptait plus que tout et ce jusqu’à l’arrivée, peu importe le temps qu’il me faudrait. Je devrais donc ralentir, être encore plus prudente vue la chaleur environnante qui continuait de grimper. Marcher longtemps, le deuil de courir sur des sentiers plats pour baisser ma température corporelle. Ce serait la clé pour y arriver. Côté physiologique, le corps qui veut se refroidir envoie le sang en périphérie et délaisse l’estomac en grande majorité. Il faut donc des substances simples à absorber. Ça je le savais, c’est pourquoi j’avais prévu des purées, du sirop d’érable, des barres de fruits et des fruits. Mais je n’avais pas prévu que l’eau ne serait pas assimilée. J’ai donc dû me résilier à marcher les 10-15 km ou même voir les 20 suivants pour me rafraîchir malgré le petit vent extérieur insuffisant qui soufflait sur ma peau. Je montais lentement. Autant j’encourageais des coureurs qu’eux m’encourageaient. C’était vraiment agréable de discuter avec des gens originaires de la France et de la Réunion durant la course. Et je crois qu’ils apprécient l’accent québécois français. C’était une belle ambiance familiale.  

Le soleil se lève, je réussis à mieux assimiler ce qui est d’eau et de nourriture ce qui m’apaise et me redonne un élan de confiance. Près de 6h du matin, j’arrive à Marla. J’y rencontre un québécois, Éric Drolet, en vacances sur l’île pour plusieurs semaines. Je le connais par l’entremise d’amis mais c’est comme si on se connaissait depuis longtemps. Il m’accompagne jusqu’à Les Oranger. De la compagnie ça fait du bien ! On entre dans le Cirque de Mafate. Que c’est beau ! Mais que c’est chaud ! Les degrés ne font que monter. L’air est brûlant tant sur la peau que dans les poumons. Le soleil est de plomb. Je me sens dans un fourneau, les nuages sont peu présents. Je fais avec, prends des pauses à l’ombre durant les montés, profite des petits cours d’eau pour m’inonder la tête d’eau fraîche. Jusqu’à maintenant, bien que je chauffe au moindre effort, je suis vraiment confiante de poursuivre mon aventure à un rythme que je me suis approprié et qui me permettra de rallier la ligne d’arrivée. Ça sera un pas à la fois, en priorisant la marche. Arrivée à Deux pas, je savoure mon potage aux légumes, change mes shorts, bas et souliers, mes pansements de zone de friction sur les cuisses et je repars. Je réussis encore à être efficace et rapide aux ravitos et à devancer quelques femmes et hommes. Se balader au centre de Mafate était féerique. Traverser ces rivières était un pur et agréable rafraîchissement.  

La Réunion ne pardonne pas en D+. Ça grimpe beaucoup, faut se le dire, et ça n’est en rien comparé à ce qu’on a au Québec. Des marches, il y en a tout le temps ! Le Dos d’Âne est plus que caniculaire. Des gens sont allongés au sol à l’ombre, derrière une roche, les yeux fermés à se reposer, un qui surveille son acolyte Fou de la Diagonale en train de dormir. Certains voient ça comme un moral d’acier mais tous dans cette trail agissent un peu par la folie, à leur façon. Mais c’est une belle folie ! Je rallye un ravito à la fois, espérant que ma montre durera longtemps encore. Avant Possession, elle rend l’âme mais bon, il ne reste « que 25km » à franchir sur les 106! Je retranche une autre femme à ce ravito. Un coureur que je m’apprête à dépasser en courant me crie: « ah mais si c’est pas la canadienne ! » C’est Ludovic, mon prêteur de fil (dont j’ai toujours en ma possession!). Sa montre est morte, je partage son deuil. On a dû plaisir quand même à courir, c’est ce qui compte. Notre but, faire sous les 30h et éprouver du plaisir jusqu’à la ligne d’arrivée.  

La monté des roches plates fût chaude au début, le rafraîchissement était difficile malgré l’eau sur la tête et l’hydratation continuelle. Perdure la routine des pauses. Une route pentue parsemée de roches au sol. Un jeu, sauter de roche en roche (le sol c’est de la lave), sur des kilomètres. Ça commence à être ennuyeux et plate, c’est le cas de le dire! La fraîcheur gagne du terrain sur la chaleur. Je réussis à augmenter la cadence me refroidissant relativement bien. Une réunionnaise habitant depuis peu en France, me rejoint dans une des montées. Elle grimpe vraiment bien. Je maintiens son rythme. Je suis contente puisque la fraîcheur me le permet. On discute. Je la perds de vue avant la Chaloupe, s’arrêtant pour un ravito improvisé par ses parents et amis. J’aurais apprécié rester avec elle mais je préférais poursuivre mon chemin et potentiellement en rattraper d’autres.  

Je monte jusqu’au Colorado avec aisance et détermination. J’éprouve de nouveau du plaisir à repousser mes limites! Enfin ! Je chauffe mais ça se contrôle bien avec le vent frais. Il ne m’en reste peu à faire. Je dois gérer « A1 » jusqu’à la fin. Au Colorado, ravito rapide puisqu’il ne reste que 4.8 km de descente. Il y a une femme sur le TDB. Elle part aussitôt, s’assurant possiblement que je ne puisse la rattraper. Ma stratégie : prendre 1 grand verre de coca, deux quartiers d’orange et descendre à toute vitesse, ma spécialité. À peine deux cents mètres et je dépasse la femme en fuite. J’ai cru percevoir un étonnement à me voir à l’aise de courir encore à cette étape.  

La fin, un sentier « Made in Quebec ». Des racines, des roches, du sable. Je décide de m’amuser même si mes quadriceps me disent qu’ils en ont assez. Ma tête elle non ! Je descends avec aisance, certains coureurs se demandent comment je fais pour courir là-dedans, je souris. Plus j’avance, plus j’entends le présentateur présent à la ligne d’arrivée. Elle semble si loin mais si près en même temps, ironique ! La frénésie approche ! 
Enfin rendu en bas ! Il ne reste qu’à entrer sur le site de course. Me voilà à peine entrée dans l’enceinte que j’ai la gorge qui me serre. Émotive de bientôt franchir cette ligne marquant un immense accomplissement ! Éric Drolet et Line Pelletier courent avec moi à mon arrivée. Ils sont tout aussi excités que moi. J’ai les larmes aux yeux. J’ai enfin réussi à traverser ce sentier caniculaire, j’ai vaincu le Trail de Bourbon !

Durant ces 27h, j’ai arrêté le temps. Mes priorités furent le plaisir, le partage, le dépassement de soi, le respect de mes sensations. Mission accomplie ! Je vous le dis, voir tous ces participants à ce Grand Raid nous fait réaliser combien de gens ont l’aspiration du dépassement de soi dans un sport aussi merveilleux que le trailrunning. Un ultra, c’est comme une vie. Chaque seconde est empreinte de milliers de moments avec soi-même, riches d’émotions variées. On y fait d’énormes apprentissage sur soi et sur les autres. On grandit en tant que personne. Tantôt la gorge serrée accompagnée de larmes de déception, tantôt la gorge serrée avec des larme de fierté. Ce Trail de Bourbon, c’était mon 3e ultra complété. Je me sens encore toute jeune dans cet univers fascinant qu’est l’ultratrail et j’estime que j’ai encore beaucoup à apprendre. Celui-ci fût le plus difficile des trois, mais ce ne sera assurément pas le dernier. Merci à Quebec Megatrail de m’avoir permis de prendre part à cette aventure unique. Merci au Grand Raid de la Réunion, une grandiose organisation, pour leur chaleureux accueil. J’en garde de fabuleux souvenirs. 

Deux athlètes de trail canadiens à la conquête du Grand raid de L’Île de la Réunion

 

17 septembre 2021, Saint-Anne de Beaupré – Le Québec Méga Trail poursuit son partenariat exclusif avec la mythique Diagonale des fous sur l’île de la Réunion en offrant un voyage « tout inclus » (hébergement et transport) à deux athlètes canadiens. Reid Coolsaet et Kim Gaudet, gagnants masculin et féminin du QMT 110km, pourront s’illustrer parmi les meilleurs coureurs en sentier au monde et faire rayonner les athlètes canadiens sur la scène internationale du 22 au 24 octobre 2021.

Reid Coolsaet a participé au marathon des Jeux Olympiques de 2012 et 2016.  C’est en 2015 qu’il réalise son record personnel avec une 6e place au marathon de Berlin en un temps de 2 h 10 min 28 s.  Lors du Grand Raid, il participera à la Mascareigne une épreuve de 74 km  et 4004 mètres de dénivelé positif. Ce n’est que depuis peu qu’il est passé à la course en sentier.

« J’ai vraiment hâte de me tester au Grand Raid de la Réunion. J’ai beaucoup appris au QMT en août.  Participer à la Mascareignes va me donner une autre opportunité de me dépasser sur un terrain montagneux et technique. C’est un véritable honneur de participer à une course avec une histoire aussi riche. » – Reid Coolsaet

Reid Coolsaet au sommet du Mont-Sainte-Anne – Photo: Daniel Thibeault – QMT 2021

 

Kim Gaudet est une coureuse originaire du Saguenay.  Impliquée en tant que bénévole avec plusieurs organisations au cours des dernières années, elle s’est lancée dans l’aventure de l’ultra trail récemment.  Sa victoire au QMT fût surprenante, tout en étant une belle récompense pour son grand engagement dans la communauté de course en sentier.  Elle participera au Trail de Bourbon, épreuve de 105 kilomètres qui cumule 6140 mètres positif. Le record féminin sur le parcours est détenu par la québécoise Anne Champagne en 17 h 34 min 44 s.  Rappelons Champagne avait également profité du partenariat entre le Grand Raid et le Québec Mega Trail en 2019, donnant une visibilité inestimable à notre communauté de coureurs québécois.

« Aller à l’île de la Réunion pour participer au Grand Raid est pour moi un privilège. J’y vois une opportunité de partager cette passion qu’ont les Québécois pour la trail avec les plus grands coureurs de partout dans le monde. Durant ma course, je souhaite pouvoir m’imprégner du moment, me surpasser et avant tout avoir du plaisir. Cette expérience sera une première à l’extérieur du Québec pour moi.  Je suis emballée de le vivre sur cette course mythique et de représenter le Canada. » – Kim Gaudet
Kim Gaudet accompagné de son « pacer » – Photo: Daniel Thibeault – QMT 2021

 

Le partenariat entre les deux organisations consiste à favoriser la participation internationale aux deux événements.  Tous les finissants du QMT 110 ont le privilège de s’inscrire au Grand Raid de la Réunion sans passer par le système de pige. L’inverse est aussi vrai, les coureurs de la Diagonale des fous peuvent s’inscrire au Québec Méga Trail en évitant son système de contingence. Le gagnant et la gagnante réunionnais seront automatiquement invités toutes dépenses payées, à participer au QMT. Le Québec Méga Trail détient l’exclusivité de ce type d’accord pour le territoire québécois.

Départ de la Diagonale des fous 2019 – Photo courtoisie

 

Le Grand Raid est le principal ultra-trail organisé sur l’île de La Réunion, département d’outre-mer français dans l’océan Indien. Organisée au mois d’octobre, probablement l’une des plus difficiles du monde dans son genre, l’épreuve  principale consiste en la traversée de l’île sur 160 km et 10 000 mètres de dénivelé positif.  Plus de 10 000 participants s’y rendent chaque année.

 

Le Québec Méga Trail, pépinière de champions !

La première édition des Championnats du monde « combinés » de course de montagne et de course en sentier (WMTRC) se déroulera du 11 au 13 février 2022 à Chiang Mai, en Thaïlande.

Athlétisme Canada a donc entamé son processus de sélection pour l’équipe Canadienne. Le Québec Méga Trail étant l’épreuve qualificative canadienne officielle pour la course en sentier, les meilleurs athlètes hommes et femmes du QMT80 et du QMT50 (80 km et 50 km) auront donc une place assurée !

Jean-Philippe Thibodeau et Joannie Desroches, premiers sur le QMT80, ainsi que Dany Racine et Katheryn Cochrane premiers sur le QMT50, auront donc le privilège de pouvoir prendre le départ en février à Chiang Mai.

Katheryn Cochrane, championne du QMT 50 chez les femmes.

Les 4 places restantes par distances seront comblées par le jury de sélection en fonction des performances sur toutes autres épreuves de course en montagne, de trail ou sur route, mais avec une préférence pour les athlètes qui ont participé au Québec Méga Trail, le 13 août dernier.

À propos des championnats du monde

Présentés tous les deux ans, les championnats du monde de course en montagne et course en sentier remplacent les deux championnats du monde qui étaient organisés respectivement par la WMRA et l’Association internationale d’ultrarunners (IAU)/ l’Association internationale de course en sentier (ITRA). 

Quatre épreuves sont définies pour la première édition. Une course de montagne de type km vertical, une course en montée et descente ainsi que deux courses en sentier de 40 km et de 80 km. Ce nouveau « festival » mondial permet d’attirer les meilleurs coureurs, mais également d’offrir aux coureurs amateurs la possibilité de se tester sur les mêmes parcours. 

Courir dans un décor idyllique

Située à 800 km au nord de Bangkok en Thaïlande, Chiang Mai offre des paysages inoubliables. Le profil montagneux de cette région en fait l’endroit idéal pour accueillir les tout premiers championnats du monde combinés.

Situé à 800 kilomètres au nord de Bangkok, Chiang Mai est parmi les plus hautes montagnes du pays. (Photo officielle)

Toute l’équipe du QMT est fière de cette sélection et souhaite le meilleur succès à tous les participants !