Cette fois-ci, dans le cadre du blog “Tout.Trail reçoit, présenté par Icebreaker »”, Marie-Eve reçoit Josée Martineau, membre du club Tout.Trail depuis 5 ans.
Josée se prépare actuellement pour deux événements majeurs cette année, le QMT- 50 ainsi que le Metis Trail dans le cadre du Grand Raid de la Réunion. Elle mijotait depuis longtemps de participer à une course de 50km et elle ira pour un doublé cette année. Le Québec Mega Trail sera donc une étape importante de sa préparation de sa course sur l’Ile de la Réunion. En 2023, Josée a pris une année sans gros défi où elle en a profité pour s’entraîner pour un 50 km sans le réaliser en enchaînant les week-ends chocs et elle sentait qu’en 2024, ce serait la bonne année. De plus, elle a vu son ami Éric Laverdière, aussi membre du club Tout.Trail, réussir le QMT-50 dans les temps mais surtout avec le sourire.
Avant de courir, Josée a pratiqué la longue randonnée pendant plusieurs années, ce qui lui a permis de voyager à travers le monde et de parcourir les plus beaux terrains de jeu de la planète. Elle croit que cette expérience de randonneuse lui donnera un avantage lors de certaines sections du QMT (entre autres la célèbre Mestaschibo). En 2022, elle a participé à un 42km qu’elle a étrangement trouvé long. Un changement de perspective s’impose pour la suite, et elle s’est donnée le droit de marcher sans se mettre de pression de le faire ou non. Elle en sera d’ailleurs à sa deuxième participation au QMT après avoir parcouru le magnifique 25km l’an dernier en plus d’avoir profité du parcours balisé en tout temps.
Le technique ne lui fait pas peur, elle a même hâte de s’attaquer aux portions difficiles du parcours en vue de sa préparation au Grand Raid. Afin de bien préparer sa saison, elle pratique déjà régulièrement les montées abruptes du Mont-Saint-Anne. Son défi actuel réside surtout dans la gestion de ses blessures, qu’elle traîne on/off depuis quelques années déjà. Afin de pallier aux blessures et de l’aider à progresser dans son entraînement sans exagérer le volume de course et le dénivelé, elle a intégré de la musculation à raison de trois3 fois par semaine. Marie-Eve lui explique que même si elle n’observe pas de gain à court terme, ceux-ci seront observables à long terme d’un point de vue force et puissance musculaire, mais aussi d’un point de vue psychologique. Dans les entraînements intenses, nous apprenons à gérer l’inconfort qui en ressort et s’en servir lors des moments difficiles en course (bonjour la montée du Mont-Saint-Anne après !). Il est aussi possible de recréer cette sensation d’inconfort dans d’autres activités. Josée aime beaucoup le vélo stationnaire afin de se donner chaud et de travailler l’aspect mental. C’est aussi une grande fervente de l’entraînement croisé en pratiquant le ski de fond, le ski de fond hors piste et le ski de randonnée en hiver, le vélo et la randonnée en été. Elle souhaite conserver ses différentes activités malgré l’entraînement pour ses objectifs. Elle apprend aussi actuellement à périodiser son entraînement, c’est-à-dire augmenter graduellement sa charge d’entraînement et se permettre des périodes de récupération.
Pour Josée, l’idée de ce premier 50km est de le faire sans pression de performance. Les barrières horaires permissives lui permettent de prendre le départ sans stress d’être arrêtée en cours de route. Elle souhaite aussi participer pour se rendre au bout, le tout en s’amusant et en étant en maîtrise de sa course. Elle a même mis sur papier ses mantras pour se les rappeler fréquemment et ne pas en déroger. Elle souhaite garder une maîtrise sur ses douleurs aux genoux et son entraînement tout en appréciant le processus pour se rendre au QMT. Elle se donne les moyens pour garder le facteur plaisir au rendez-vous en utilisant des moyens ludiques d’y arriver, comme utiliser les escaliers qui la mènent chez elle, au 11ème étage, tous les jours en visualisant les escaliers des chutes Jean-Larose.
Nous lui souhaitons bon entraînement sans bobo!